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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 09:27

Vu sur le site Ecrans.fr


Ce matin, c’était le départ de la Bibliothèque numérique mondiale. Une banque de données gratuite qui aspire à l’universalité.

par Nicolas Chapuis

tag : encyclopédie

DR

L’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a lancé mardi à Paris sa Bibliothèque numérique mondiale (BNM ou en anglais WDL, World Digital Library). Il s’agit d’un projet international pour créer une banque de documents sur Internet, accessible gratuitement et universellement.

L’opération a commencé en 2005 à l’initiative du docteur James H. Billington, bibliothécaire du Congrès aux Etats-Unis. A la tête de la plus grande bibliothèque du monde, il a déjà œuvré pour la numérisation des collections de son établissement. Cette fois son ambition est à portée universelle.

L’Unesco est d’emblée séduite par le projet qui entre parfaitement dans sa mission de préservation de la « mémoire du monde ». Une équipe de la Bibliothèque du Congrès va donc s’atteler à la tâche pendant trois ans en collaboration avec plusieurs grandes bibliothèques dans le monde, qui vont mettre à disposition des sources.

A l’heure de son lancement, ce mardi, la BNM contient moins de 1.500 documents. C’est peu comparé aux deux autres références en terme de bibliothèques numériques déjà en ligne, Europeana et Google Book Search (respectivement 2 et 7 millions d’ouvrages). James Billington se défend de toute comparaison : dans le monde des bibliothèques « il n’y a pas de compétition ». Des coopérations sont envisagées avec Europeana, tandis que Google fait partie de la liste des partenaires « philantropiques » qui ont soutenu le projet.

Pas de concurrence donc, mais des différences, sur lesquelles les principaux responsables du programme insistent. Ainsi alors que les deux bibliothèques existantes ne proposent que des livres, la BNM offre quant à elle toutes sortes de documents (livres, manuscrits, photos, cartes, films enregistrements sonores...).

Mais la différence fondamentale réside dans la sélection des documents mis en ligne. Europeana et Google Book Search ont une politique quantitative, qui consiste à amasser le maximum de livres. La BNM opère de son côté « une sélection rigoureuse de pièces fondamentales », selon Bruno Racine, le directeur de la BNF, qui a collaboré au projet. Il s’agit de documents retraçant l’histoire du monde, sélectionnés d’après leur intérêt patrimonial, par des équipes de spécialistes de chaque pays participant. Ces précieuses sources sont assortis de commentaires pour expliquer leur importance et resituer le contexte.

Enfin, et c’est peut-être là le point central, ces commentaires sont disponibles dans les six langues officielles de l’Unesco (arabe, anglais, chinois, espagnol, français, russe) ainsi que le portugais (pour saluer l’implication du Brésil dans le projet). Les documents, eux, sont disponibles en quarante langues différentes et concernent les 192 pays membres de l’Unesco. Ils sont accessibles de tous les pays. La BNM a bel et bien une visée universelle.

Quel avenir pour cette nouvelle bibliothèque ? Les organisateurs l’avouent sans fard, ils n’attendent pas de rush sur le site dès aujourd’hui. Ce projet se construit à long terme. Ainsi, de même que la collection est amenée à s’enrichir, le nombre de langues pour les commentaires va augmenter (le japonais et l’allemand sont les priorités).

Les chercheurs devraient être les principaux utilisateurs du site mais Billington espère aussi que « ces sources primaires et historiques permettront aux jeunes générations de comprendre » le monde.

Dès aujourd’hui les jeunes (et les moins jeunes) français pourront retrouver quelques documents dans la rubrique France : un enregistrement de La Marseillaise de 1898, le premier écrit connu de François Rabelais, ou encore le manuscrit autographe de l’opéra Carmen de Bizet.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 09:16
Vu sur le site de l'ACIM

Les Netlabels
Article de Vincent Bouteloup
publié le mercredi 7 janvier 2009, vu par 713 visiteurs

Un netlabel qu’est ce que c’est ?

Un netlabel est un label musical sur internet qui généralement ne distribue que des albums en format numérique. Ces labels proposent donc le téléchargement d’albums en format zippé (c’est à dire compressé), la plupart du temps gratuitement (avec notamment des licences artistiques libres de type Creative Commons[*]) dans un souci de partage et de dissémination. La plupart des netlabels sont issus du monde de la musique électronique mais diversifient de plus en plus leur catalogue. Ce petit livret vous propose de suivre quelques labels et artistes issus du monde des netlabels.

* Les Creative Commons : sont des licences permettant la libre diffusion d’œuvres avec une attribution de paternité et certaines conditions d’utilisation. http://fr.creativecommons.org/

Paternité (BY) :

Utilisation non-commerciale (NC) :

Pas de modifications (ND) :

Partage des conditions initiales à l’identique (SA) :

Quelques Netlabels

12rec S’il ne fallait qu’en retenir qu’un ce serait celui-ci. Tant par la qualité des albums que le soin apporté aux visuels et à l’édition numérique, 12rec possède de véritables perles à son catalogue (52 références) alliant electro, ambiant, folk et post rock comme les albums de Jasmin, Milhaven, Astrowind ou Herzog. En téléchargeant un album sur le site de 12rec, vous vous retrouverez si vous le voulez avec un véritable CD objet dans les mains au final (en poussant un peu l’imprimante et le graveur !). http://www.12rec.net/News.htm

Aerotone Netlabel allemand qui compte peu de titres (15 pour être exact) à son catalogue electro pop et folk. Mais la qualité est toujours au rendez-vous comme l’illustre l’album « Freak » du groupe My First Trumpet ou les albums de Canteloup dans la lignée des islandais de Mùm. Un très beau netlabel. http://aerotone.300l600.de/

Rain musicPetit netlabel de folk et bricolages lo-fi faits à la maison. A son catalogue (22 titres) de la poésie sonore ouverte aux bruits de l’extérieur comme l’atteste cet album « 12 songs with no words and a toy piano » de Pequena Fiera !. Pour fan de Pascal Comelade ou autres Klimperei. Encore un bien beau netlabel. http://rainmusic.free.fr/

Error ! Lo-fi recordingsNetlabel espagnol très proche du registre musical de Rain music, avec à son catalogue 25 très beaux disques. La qualité de l’édition numérique est aussi rendez-vous avec un objet CD au final si l’on pousse un peu le graveur et l’imprimante, comme le prouve le « Ar miziou du » de Chapi Chapo & les Petites Musiques de Pluie ou l’album éponyme d’U_mä. http://www.error-lofi.com/

Test TubeNetlabel portugais essentiellement orienté electro mais aussi avec d’autres genres à son catalogue comme le rap avec l’album « Sleepyhead falls off the edge of the world » de Shelter. Avec 143 titres à son catalogue et une très belle chartre graphique, ce netlabel est l’un des plus productif de la sphère des netlabels. http://www.monocromatica.com/netlabel/

CamomilleNetlabel plutôt orienté electro avec une centaine de références à son actif. On retrouve des artistes comme Xerxes, Shiftless ou Photophob à son catalogue. http://camomille.genshimedia.com/

i.DEOLOGYEncore un netlabel allemand cette fois-çi très orienté electro hi-hop house dub avec une cinquantaine de titres à son catalogue dont une très belle compilation hip hop « Because best things are free », un album de drum’n’bass de Zengineers « The Return of intelligence » dans la ligné de Roni Size ou JT Bukhem et un album de Phour Trakk dans la veine de ce que fait l’ancien IAM Imhotep. http://www.ideology.de/

Resting BellNetlabel, allemand là aussi, d’electro ambiant et expérimental. On retrouve à son catalogue (qui compte 43 albums) des artistes comme D’Incise ou Astrowind. « Encounter point » d’Off Land est un album d’ambiant assez sombre qui compte parmi les réussites du netlabel. http://www.restingbell.net/

Laridae Netlabel à moitié autrichien et à moitié allemand. Gros catalogue (42 références) avec beaucoup d’electro et un peu d’autres styles comme les 2 très beaux albums post rock de Iambic2 ou l’electronica cotonneuse de « Fragment of sleep »de 2Sleepy. http://www.laridae.at/

Archaic HorizonLabel d’electro ambiant, Archaic Horizon soigne toujours beaucoup ses productions tant au niveau visuel que musical. Le gros du catalogue (27 titres) est constitué d’albums d’ambiant et parfois d’electronica comme ce fabuleux album de Sarin Sunday dans la veine de Boards Of Canada. http://www.archaichorizon.com/

SereinNetlabel anglais d’electro ambiant et expérimental. Avec 17 références, on retrouve des artistes omniprésents sur les netlabels comme D’Incise, Muhr, Herzog ou encore Daniel Maze. L’album electro ambiant éponyme de Nest a été choisi comme meilleur album 2007 issu des netlabels par le blog français Netlabel Revue, une référence. http://www.serein.co.uk/

JamendoIl ne s ’agit pas d’un netlabel mais d’une plateforme de distribution de musique libre grand public avec un grand panel de genre musicaux à son catalogue : pop, folk, country, jazz vocal, punk, electro... Le site propose une bonne sélection par style : metal, rock, electro, rap et reggae. Coups de coeur pour le trip hop de Tryad, l’electro jazz de Revolution Void et le rock français de Zero. http://www.jamendo.com/fr/

Buda BeastUn très petit (5 références) label hongrois avec quelques très bon albums electro et hip hop comme ce « Symphaty modul » de Suhov ou « Welcome aboard » de Tom Caruana. http://www.budabeats.com/index.html

Beep Beep !Petit netlabel hollandais orienté uniquement indie rock. Là aussi une très belle compilation du label « Behold my puny bears » et les albums de The Walt « 4 song »et Embrace Fire « We lost our organ player in a great earthquake » qui sonnent un peu comme At The Drive In rencontrant Fugazi. http://www.beepbeep.nl/

Dowliners SektN’est pas un netlabel mais un groupe qui compose, produit et édite lui-même ses albums. Comptant 2 véritables albums à son actif, « Statment of purpose » et « The Saltire wave », Downliners Sekt compose un musique puissante alliant beats electro, nappes de guitares post rock et enregistrements ambiant, incontournable ! http://www.downliners-sekt.com/

Les Diks Qui SautentUn netlabel bien de chez nous, puisque ses initiateurs sont originaires de Bayeux. Dans un registre plutôt folk et lo-fi (comprenez « fait à la maison avec les moyens du bords »), les Diks Qui Sautent nous offre quelques beaux albums comme l’excellent Walking The Cow. Pour les fans de folk maison tendance Herman Düne, Daniel Johnston... http://lesdiksquisautent.free.fr/

Quelques blogs pour s’y retrouver dans la jungle des netlabels

Netlabel revueUn des principaux blog français sur les netlabels avec de nombreuses chroniques d’albums ainsi que des playlists et des interviews. Une très bonne façon de rentrer dans le monde des netlabels. http://netlabelsrevue.blogspot.com/

BMU : musique libreLe blog des bibliothèques de la ville de Genéve sur les netlabels. Très pointu, ce blog propose de nombreuses chroniques de disques et de netlabels, des morceaux en écoute ainsi que des vidéos. http://musiquelibre.wordpress.com/

Netlabels.info Un autre blog français sur les netlabels avec là aussi de nombreuses chroniques. http://www.netlabels.info/

Phlow magazine Le webzine de référence tré complet et en anglais sur les sorties de disques de netlabel et collant à l’actualité. http://phlow-magazine.com/

Netlabels.orgUn index anglais des netlabels existants. On retrouve des descriptifs, des liens, les nouveautés en sorties d’albums et en netlabels et surtout une indexation par style. Un outil bien pratique. http://netlabels.org/

Netlabel review Un blog en anglais avec de nombreuses chroniques de disques. http://www.netlabelreview.com/


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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 10:58
Vu sur le site de la Cité de la musique

Les études sont au format PDF. Vous pouvez utiliser un logiciel comme Acrobat reader pour les visualiser.
 

 Etat des lieux de l’offre de musique numérique en janvier 2009 (A partir d’un échantillon de 100 sites)
Cette troisième étude présente un état des lieux de l’offre numérique, à partir d’un échantillon de 100 services. Elle permet de relever une grande diversité d’opérateurs intervenant dans la distribution/diffusion de contenus musicaux, le recensement portant sur 18 boutiques généralistes, 15 boutiques spécialisées, 10 portails, 12 radios et 19 services de streaming, 10 sites communautaires, 5 sites éditoriaux, 4 sites de création/remix et 7 sites webplayer... télécharger


 Le marché du CD audio en février 2009
En France, au cours de la période, le marché du CD audio totalise 4,4 millions d’unités vendues (-16,3% vs. N-1) pour un chiffre d’affaires de 55,7 millions d’euros TTC (-16,5% vs. N-1)... télécharger


 Le marché du CD audio en janvier 2009
En France, au mois de janvier 2009, le marché du CD audio totalise 4,8 millions d’unités vendues (-14,8% vs. janvier 2008) pour un chiffre d’affaires de 62 millions d’euros TTC (-12,5% vs. janvier 2008)... télécharger


 Les marchés de la musique enregistrée en 2008 - Chiffres clés
Le chiffre d’affaires de la musique enregistrée, comprenant les ventes physiques et numériques, s’élève à 1 049 millions d’euros pour l’année 2008 (contre 1 214,5 millions d’euros en 2007, soit une baisse de -13,6% vs. 2007)... télécharger


 Le marché du support musical en 2008 - Chiffres clés
En France, pour l’année 2008, le marché du support musical passe sous la barre du milliard d’euros TTC. Les ventes de CD audio + DVD musical totalisent 70,5 millions d’unités vendues (-15,1% vs. 2007) pour un chiffre d’affaires de 987,6 millions d’euros TTC (-16% vs. 2007)... télécharger





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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 09:08
Vu sur PC World

Par Ludovic DUPUY, le 19 mars 2009

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Tags : uk - ventes disques - concerts - live

Pour la première fois au Royaume-Uni, les ventes de disques sont passées en dessous des ventes de billets pour des concerts.

Est-ce dû à l’augmentation du piratage ou bien à la crise qui affaiblit le portefeuille des anglais ? Peut-être un peu des deux. Toujours est-il qu'ils préfèrent dépenser pour vivre la musique plutôt que pour simplement l’écouter. Une constatation puisque les ventes de musique génèrent à présent moins de revenus que les concerts.

En effet, la société de gestion collective PRS for Music fait part de 1,28 milliards de livres générées par les concerts de musique live en 2008 contre 1,24 milliards de livres obtenues par la vente de musique. Ce qui a donné lieu à de multiples débats lors de l’International Live Music Conference (ILMC) la semaine dernière.

Phil Bowdery, le responsable des tournées chez Live Nation International, a expliqué que : « Les grands noms semblent se porter mieux et vendent des billets. Mais les artistes de niveau intermédiaire sont ceux qui souffrent le plus aujourd’hui ».

« Les affaires continuent de prospérer sur les principaux marchés de la musique comme le Royaume Uni, la France ou l’Allemagne, [...] des pays comme la Russie, la Chine ou certaines parties de l’Asie du Sud-Est sont vraiment des territoires en récession », a déclaré de son côté Neil Warnock, de l’agence de booking Agency Group.

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 08:58
Vu sur Vive la cuture numérique.org

La conférence du jeudi 5 mars 2009 Le web et la musique, une révolution est disponible sur le site Internet de la bibliothèque municipale de Lyon en format audio et vidéo. Vous pouvez désormais télécharger la conférence en format audio ou la visionner en format vidéo.

Intervenants :
Gérard Guibaud, créateur de We Are Unique Records, label indépendant toulousain.
Jean-Louis Prades (alias Imagho) et Mickaël Mottet (alias Angil), artistes engagés sur Internet et produits par le label We are Unique Records.
Kim, Musicien multi-instrumentaliste, grand explorateur des possibiltés du web.
Gilles Rettel, Chargé de cours dans de nombreuses universités, spécialiste du rapport entre la musique et les nouvelles technologies, il anime le blog formations-musique.

Alors que commencent aujourd'hui à l'assemblée les débats sur la loi Création et Internet dite loi Hadopi, nos intervenants évoquent les nouvelles pratiques musicales générées par le web et exposent leurs moyens de s'attribuer cette révolution. Fin des supports, évolution nécessaire des droits entre SACEM et licence globale, nouveaux modèles économiques, affirmation d'un lien privilégié entre les auditeurs et les artistes ... Loin du tout répressif, la conférence est l'occasion d'affiner la situation de la musique et la valeur ajoutée d'Internet.

Entre la conférence et le débat avec le public, vous pourrez assister à une session concert d'Angil, rediffusée légalement sur notre site (pour savoir pourquoi, suivez la conférence !).
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 16:01
Vu sur lamediatheque.be

Les médiathécaires belges éditent sur leur excellent site, les playlists classées par genres ou par...médiathécaires...
Il y a même les playlists de quelques lecteurs.


"Pour l'année écoulée, la Médiathèque a enrichi son patrimoine de 786 nouveaux titres en chanson française, 370 en musiques pour enfants, 1.617 en musiques du monde, 1.630 en rap blues reggae…, 4.130 en rock, 2.534 en jazz, 2.050 en musique classique, 695 en vidéo documentaire, 2.700 en cinéma... Et c'est ainsi d'année en année. C'est à ce prix qu'il est possible d'avoir un rapport authentique avec la diversité culturelle. Ce sont des quantités énormes en comparaison du peu de musiques et de cinéma bénéficiant d'une information dans les médias. Heureusement nous disposons d'une équipe de professionnels qui assimilent ces matières très vastes. Cette équipe est constituée de « conseillers » qui effectuent la prospection des nouveautés, commandent et prennent connaissance des contenus et organisent des réunions d'information pour les « responsables de collection » qui, eux, oeuvrent dans les centres de prêt et que vous pouvez interpeller directement.

Nous mettons sur place un nouvel outil de conseil pour vous orienter dans cette actualité culturelle foisonnante : l'édition de playlists sur notre site. En premier lieu, il s'agira de listes établies par nos conseillers : le reflet de ce qu'ils jugent intéressant dans les nouvelles acquisitions, mois après mois. Pour ensuite offrir des listes de sensibilités différentes, augmenter vos chances de dénicher des pistes en accord avec vos tendances, les responsables de collection, l'ensemble de notre personnel va étoffer ce site « playlist » de ses suggestions professionnelles, personnelles, objectives, subjectives, sérieuses, pas sérieuses…

L'information des médias sur les musiques et le cinéma est très limitée, du fait du poids commercial. Nos listes de suggestions ne veulent pas se substituer à cette information marchande. Simplement, dans notre rôle non-marchand, y apporter le complément. Le complément indispensable pour rendre justice à un plus grand nombre d'artistes porteurs de créativités, de questions, d'ouvertures, de diversité…Indispensable pour avoir un panorama plus juste de ce que sont les musiques et le cinéma aujourd'hui. Ces listes indicatives vous permettent de vous informer en toute autonomie, à votre rythme. Ce nouveau service « playlist » est appelé à évoluer, se transformer, se ramifier, s'améliorer…"
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 15:48
Vu dans Fluctuat.net

En attendant que Daft Punk sorte à nouveau de sa léthargie pour pondre la musique de Tron 2.0, tout ce qu'on peut faire pour satisfaire nos besoins de robot rock c'est de prendre nous même les choses en mains avec cette rigolote application flash du projet iDaft qui permet de travailler plus dur, mieux, plus vite et plus fort. Vous pouvez l'utiliser pour vous motiver dans le creux de la journée entre deux red bull, pour donner des ordres d'une façon plus rigolote à vos subalternes qui de toute façon vous détestent déjà. Ou vous pouvez faire joujou avec, deux minutes et le laisser derrière vous. C'est surtout à ça que servent les applications flash. Après tout, c'est surtout à ça que sert l'internet.




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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 18:03



Dans quelques décennies, nos petits ou arrière-petits enfants tomberont sur des trésors dans nos greniers, des tombereaux de boîtiers de CD, ces petites galettes rondes sur lesquelles leurs ancêtres stockaient de manière assez rudimentaire la musique.

Je discute avec quelques amis autour d'un apéritif à l'occasion des 50 ans de notre hôte. Une playlist Spotify des familles tourne sur l'ordi qui trône dans le séjour. J'ai téléchargé et installé le logiciel en 5 minutes, avant de lancer la musique. Ceux qui ont amené des CD n'ouvrent même pas leur sac. La discussion tourne autour de ces nouveaux services de musique.

J'explique que très bientôt, moyennant un abonnement de quelques euros par mois, chacun de nous aura accès à un service comme Spotify sur son mobile. Que nous pourrons échanger instantanément des playlists ou des albums entre nous autour du même bar avec nos combinés, piloter à distance la musique diffusée par l'ordinateur ou une chaîne hi-fi via Bluetooth, ou encore programmer une ambiance musicale pour le repas en quelques secondes, en tenant compte de l'ambiance générale, des circonstances de la réunion et des goûts musicaux de chacune des personnes présentes.

Les questions fusent. Et si notre hôte n'avait pas de connexion à Internet, et qu'aucune borne wi-fi ne se trouve à proximité ? Questions d'autant plus pertinentes que nous sommes à quelques kilomètres d'une petite ville de province, dans un village où nos téléphones mobiles épuisent la charge de leur batterie à essayer de capter un réseau. Me voilà parti dans l'explication de deux principes : celui des systèmes de cache, et celui des « digital valets ».

Copie technique

Le premier consiste à stocker plusieurs heures de musique dans la mémoire d'un appareil, de manière à pouvoir les écouter sans que cela ne nécessite de se connecter à Internet ou à un réseau 3G. Dès que le combiné est à portée d'une borne wi-fi, sa mémoire cache est mise à jour automatiquement avec les dernières playlists de son propriétaire, les derniers albums qu'il a sélectionnés, les dernières recommandations de ses amis, les derniers podcasts téléchargés, etc.

Cette copie « technique » de quelques centaines ou milliers de titres de musique permet de suppléer, le cas échéant, l'absence de connexion à Internet. Mieux, elle permet de mettre en oeuvre des services de musique ne nécessitant pas de connexion permanente. C'est le principe retenu par Slacker, un appareil de radio interactive commercialisé aux Etats-Unis. Spotify utilise déjà ce système de cache sur le PC, ce qui lui permet d'alimenter son système de diffusion partiellement peer-to-peer.

Mais comment ces services vont-ils déterminer ce qui doit être mis à jour dans le cache du baladeur ou du combiné ? C'est là qu'interviennent les « digital valets », des assistants numériques qui connaissent parfaitement les goûts du propriétaire, sa personnalité musicale, la bande son de son existence, et qui ont conservé une trace de ses dernières pérégrinations musicales, sont capables d'établir des charts de ses artistes et chansons les plus écoutés, et d'agréger en bonne intelligence toutes sortes de paramètres permettant de programmer une synchronisation pertinente de sa mémoire cache.

Bien sûr, ces « digital valet » ne sont pour l'instant que des vues de l'esprit. On peut très bien imaginer, cependant, des « mashups » permettant de concevoir ce genre d'agent musical intelligent. En combinant par exemple les statistiques de Last.fm (mon profil) et des outils de génération de playlists comme Music IP Mixer. De quoi parvenir à un premier degré d'intelligence à des fins de personnalisation.

Agents intelligents

Cet agent intelligent peut aussi être doté d'une certaine autonomie et arpenter tous les réseaux sociaux, services musicaux et autres échanges de son propriétaire relatifs à la musique (par e-mail et messagerie instantanée, dans les forums, etc.), de manière à optimiser le degré de pertinence de la prochaine synchronisation, en fonction de paramètres divers que l'on pourra faire varier à volonté.

On pourra par exemple demander incidement à son agent de prévoir différentes ambiances musicales en prévision d'une soirée entre amis, en le mettant en relation avec les agents intelligents de tous les invités, de manière à ce qu'il tienne également compte de leurs goûts musicaux. On pourra également lui confier le rôle de maintenir à notre disposition, quelque soit le service auquel on se connecte (Deezer, Jiwa, Spotify, Last.fm, Pandora, etc.), l'ensemble de nos playlists, préférences et autres critères de navigation dans les catalogues de musique.

C'est dans ce domaine que résident les plus grands gisements d'innovation et de création de valeur ajoutée en matière de services musicaux. Et c'est ce genre de valeur ajoutée que nous serons tout à fait disposés à payer à l'avenir, au dessus de l'accès le plus ouvert qui soit à l'ensemble des catalogues, qui s'apparentera à une commodité.

Le « téléchargement » de musique, dès lors, lorsqu'il se produira encore, sera devenu une simple commodité technique totalement transparente, comme lors de la synchronisation d'un mobile ou d'un baladeur. Ce sera un simple moyen technique de suppléer l'absence sporadique de connexion au « cloud », au nuage musical sur Internet.

Dans ce contexte, le téléchargement « illégal », tel qu'il se pratique aujourd'hui, à la seule fin de constituer son propre nuage de musique en local, n'aura plus beaucoup d'intérêt. Et sa « gratuité » ne lui procurera plus vraiment d'avantage « concurrentiel » face aux offres de service légales. Il sera même devenu le parent pauvre de la consommation de musique.

Devoir télécharger la musique avant de l'écouter sera devenu un processus archaïque, une contrainte à laquelle nous n'aurons plus besoin de nous plier, tout au plus un dispositif technique transparent destiné, comme le système de cache de Slacker, à nous garantir une accès instantané au « cloud », en tout lieu et dans n'importe quelle circonstance.

Le contexte devient roi

Dès demain, les AppStores d'Apple, de Nokia, de Blakberry, de Google, vont regorger d'agents musicaux intelligents que l'on pourra installer sur son mobile ou n'importe quel baladeur wi-fi, et dont on pourra utiliser les services pour quelques euros par mois. C'est là que résidera, pour l'essentiel, la nouvelle économie de la musique. Et ceux qui la produisent pourront savoir, à l'instant T, combien de personnes, dans un village, une ville, une région ou un pays particuliers, ont écouté ou sont en train d'écouter tel ou tel titre.

Ce n'est plus le contenu en lui même ou le fait de le détenir, qui aura une valeur en soi, mais sa pertinence à l'égard du contexte dans lequel on y accède. Et la valeur ajoutée d'un service de musique, celle que le consommateur sera près à payer quelques euros par mois, résidera dans sa capacité à délivrer ce contenu en parfaite adéquation avec un contexte, qui pourra être une émotion ou une circonstance particulière.

Dès lors, c'est le nombre d'écoutes, et non le nombre de téléchargements, qui va déterminer la rémunération des ayant droit de la musique. Et plus les métadonnées qui accompagneront une chanson ou un morceau de musique seront riches et pertinentes, plus ils auront d'opportunités de ressortir dans un contexte particulier et d'être écoutés.

Cette évolution, un projet de loi comme Création et Internet ne l'anticipe pas du tout, avec toutes les conséquences que cela peut avoir : celle, par exemple, de brider l'innovation dans le développement d'offres légales à très forte valeur ajoutée, qui tiennent compte de ce nouveau paradigme. Mais le reste du monde, c'est une chance, n'attendra pas que la France se réveille.

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